31.7.11

Sans un mot - Harlan Coben

"Marianne sirotait son troisieme verre de Cuervo, émerveillée par son infinie capacité à détruire tout ce qu'il y avait de bon dans sa pitoyable vie, quand l'homme à côté s'écria:
- écoutez voir, mes petites belles: le créationnisme et l'évolutionisme sont parfaitement compatibles."


J'étais perdu dans la montagne, sans rien à lire. Le tabac du coin avait un minuscule rayon librairie. J'y ai trouvé un Harlan Coben, et je l'ai lu d'une traite.

Mon premier Harlan Coben. C'était pas mal. Difficile au début, le style oral ne passe pas toujours bien la traduction.

"Du coup, le mot de passe devait être simple.
Elle tapa SPENCER.
Puis cliqua sur OK.
ç'avait marché."p73


Par exemple. J'ai eut du mal à entrer dans l'histoire, mais comme prévu, l'intrigue fatale a frappé.

La pression monte efficacement, tout le monde est en danger de mort, un psychopathe rode. C'est parfois très surjoué : un personnage sur deux a connu un grand drame, assassinat, viol ou mort des parents. C'est vraiment exagéré, mais ça passe.

Quand Harlan Coben commence à vouloir philosopher, la seule chose à faire est de sauter le paragraphe. Après tout, on ne regarde pas un film catastrophe pour apprendre quelque chose.

Pas de surprise avec ce thriller, pas de révélation. J'ai aimé le lire, mais j'écris ce texte une semaine après, et je commence déjà à l'oublier.

Sans un mot, Harlan Coben, Pocket, 2008

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